Envie de ralentir un peu ? Aujourd’hui, il est vrai que prendre son temps est devenu difficile avec l’omniprésence des outils digitaux et cette forte tendance que nous avons à vivre dans l’immédiateté. Pourtant une forte résistance politique et citoyenne se mobilise peu à peu en faveur de la lenteur. Connaissez-vous le Slow Working ? Cette méthode de travail permettrait de gagner en sérénité et ce, même en étant au travail. Objectif ? Ne plus être pris par le temps mais au contraire de le prendre.

En quoi consiste le Slow Working ?

 

Le Slow Working consiste à mettre une distance entre ce que l’on fait et la manière de le faire. En effet, cette technique permettrait d’avoir le recul nécessaire pour bien faire les choses. Comment ? Tout simplement en ne cédant pas à la panique et à la précipitation. Ainsi, reprendre le contrôle de la situation deviendrait alors possible. Mais pour y arriver, il est nécessaire d’alterner période de concentration et de relâchement afin de mieux rediriger son attention et de la maintenir plus facilement dans le temps.

Quels sont ses bienfaits ?

 

La frénésie de la vitesse, du rendement appelle en réaction la volonté de ralentir, de calmer le jeu. Sous la pression de la performance, de plus en plus de travailleurs craquent. C’est pourquoi, selon Myriam Jézéquel, chercheuse et écrivaine canadienne, le Slow Working favoriserait l’épanouissement en accordant de l’importance à la culture de satisfaction au travail, aux relations de travail harmonieuses, à un climat de respect et de confiance pour des bénéfices individuels et collectifs durables. Cette technique permettrait ainsi à ceux qui la pratiquent de travailler plus lentement pour faire mieux, mais aussi d’éviter l’épuisement professionnel (burn-out).